La réponse inflammatoire dans la peau humaine a longtemps été considérée comme un processus en deux étapes comprenant : une phase d’initiation lorsque les dommages se produisent, suivie d’une phase d’amplification avec la libération massive des médiateurs pro-inflammatoires. Le retour à l’homéostasie était admis comme un phénomène passif, car la guérison était tout simplement « en cours ».
Des études récentes ont démontré que la réponse inflammatoire est un phénomène actif en trois phases avec l’ajout d’une phase de résolution, reconnue essentielle pour permettre le retour à l’homéostasie, avec la découverte de molécules appelées médiateurs pro-résolution spécialisés (SPM).